Selon Trend Micro, la confidentialité des données personnelles est préoccupante
Selon Trend Micro, la confidentialité des données personnelles est préoccupante
Le grand public devient de plus en plus sensible à la question de la confidentialité de ses données personnelles. Paradoxalement, les particuliers sont rares à prendre toutes les précautions nécessaires pour garantir cette sécurité exigée. Telle est la conclusion d’une étude mondiale réalisé par le Ponemon Institute pour le compte du fournisseur de solutions de sécurité Trend Micro.
Les individus négligent la sécurité de leurs données
L’enquête a été menée auprès de consommateurs américains, européens et japonais, afin d’établir laquelle, de la confidentialité et de la vie connectée prime. Résultat : cette dernière l’emporte largement.
Dans le détail, même si la confidentialité et la sécurité sont des sujets de préoccupation majeurs pour les individus, ils n’ont pas forcément conscience de leur propre rôle. 75 % des sondés estiment ainsi n’avoir aucune maîtrise de leurs informations personnelles. En conséquence, même pour ceux qui ont déjà subi un piratage et un vol de données, ils n’envisagent pas de modifier leur comportement.
Pire, la majorité des participants à l’enquête s’est dite prête à divulguer aux entreprises leurs informations personnelles, y compris leurs identifiants et mots de passe et leur état de santé en contrepartie d’un avantage commercial quelconque ou contre rémunération.
Les moyens les plus efficaces pour assurer la confidentialité des données personnelles
Raimund Genes, le CTO de Trend Micro, incrimine un manque de connaissance du public concernant les problèmes de sécurité et les solutions possibles à déployer au niveau individuel.
D’une part, il est crucial de connaître et faire valoir ses droits en matière de divulgation de données sensibles aux entreprises. De l’autre, les appareils connectés sont des stocks particulièrement prisés des criminels, d’autant qu’ils sont souvent à usage mixte, personnel et professionnel ; les protéger avec un logiciel puissant est donc obligatoire.
Pour encourager les particuliers à accorder une plus grande attention à leurs données, ils devraient connaître la valeur estimée des différents types d’informations, car les professionnels de l’exploitation de ces données sont capables d’en déterminer le tarif. En tenant comptant des disparités mondiales, la moyenne est fixée à 18,20 euros pour un minimum et un maximum de 2,66 et 69,55 euros.
Les identifiants d’authentification sont les plus chers, à 69,55 euros, suivis par les données médicales à 54,87 euros. Contrairement aux idées reçues, les informations bancaires ne prennent « que » la troisième place avec 33,03 euros, tandis que l’historique d’achat vaut 18,90 euros. Les données les moins chères sont le nom et le genre, évalués à 3,60 et 2,70 euros respectivement, ainsi que le numéro de téléphone, à 5,50 euros.