Trend Micro s’associe à la NCA du Royaume-Uni contre la cybercriminalité

Trend Micro a signé un accord de collaboration avec l’agence nationale de la criminalité au Royaume-Uni pour la lutter contre la cybercriminalité. Sa mission est double : fournir des renseignements en temps réel aux forces de l’ordre pour une réactivité optimale et trouver des moyens innovants d’éviter ou de venir à bout des attaques potentielles.

Trend Micro s’engagent auprès des autorités contre la cybercriminalité

L’éditeur de solutions de sécurité informatique Trend Micro entretient déjà des relations étroites avec l’agence britannique, tout comme avec la police de différents pays, dont les autorités espagnoles. Néanmoins, ce protocole d’accord formalise l’entente entre les deux organisations, ainsi qu’un troisième acteur, la compagnie Intel Security.

Les deux entreprises, dont les produits protègent des centaines de millions de particuliers et professionnels, disposent des compétences et équipements indispensables.

Concrètement, elles vont dédier certains de leurs employés à des « équipes de menaces numériques » pour détecter, analyser et venir à bout de tous les logiciels malveillants, non seulement au Royaume-Uni, mais également dans le reste du monde. Une compréhension que la NCA (National Crime Agency) ne possède pas en interne, raison pour laquelle elle a sélectionné des acteurs majeurs du secteur comme partenaires.

Le partenariat public-privé, seule solution pour l’avenir de la sécurité informatique

Selon les propos d’Andy Archibald, chef de l’unité en charge de la cybercriminalité : « les entreprises de sécurité ont une bien meilleure compréhension des menaces grâce à leur expérience et ce à quoi ils sont confrontés quotidiennement. Elles ont donc un rôle majeur à jouer dans la compréhension et l’identification des menaces et de leurs instigateurs. »

L’association entre les entreprises de sécurité et les entités chargées de faire appliquer la loi a d’ailleurs largement fait ses preuves ces derniers mois, en permettant l’éradication de nombreuses attaques, pour ne citer que Beebone, Ramnit, CryptoLocker et Gameover Zeus. Tandis que les techniciens se chargent de l’enquête, les unités officielles prennent les mesures juridiques qui s’imposent.

Dans le cadre de cette approche collaborative, Trend micro a par ailleurs conclu une attente sur trois ans avec Interpol en envoyant un de ses collaborateurs au siège de l’organisation.

Les deux spécialistes sont unanimes : faire cavalier seul n’est pas une bonne stratégie avec la multiplication et la complexité croissante des actes de cyber-piratage, avec de nouveaux genres qui émergent régulièrement. Elles ont ainsi mis leur rivalité commerciale de côté afin de combattre l’ennemi commun de tous les utilisateurs d’Internet et des nouvelles technologies, c’est-à-dire pratiquement toute la planète.

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